L’Iran a attaqué les forces américaines en Irak et Syrie en «réaction» à leur soutien à Israël

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanani a appelé les États-Unis à « stopper » leur soutien à Israël.
Photo: ATTA KENARE/AFP via Getty Images
Les attaques menées ces derniers jours contre des bases des forces américaines en Irak et en Syrie sont « une réaction » à l’aide apportée par les États-Unis à Israël dans sa guerre contre le Hamas palestinien, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne.
« Vous récoltez ce que vous semez. Soutenir et provoquer la tension entraînent une réaction », a dit Nasser Kanani au cours d’une conférence de presse à Téhéran. Ces attaques « font partie des réactions de ceux qui s’opposent à la présence illégale des États-Unis dans la région et qui protestent contre le soutien inconditionnel des Américains au régime sioniste », a-t-il ajouté.
Les forces américaines et leurs alliés ont été la cible d’au moins 16 attaques en Syrie et en Irak depuis le début du mois, a indiqué jeudi le Pentagone. Washington a affirmé que Téhéran était impliqué par procuration dans ces attaques et a menacé de riposter « de manière décisive ». Washington compte environ 900 soldats en Syrie et près de 2500 en Irak qui combattent le groupe de l’organisation terroriste État islamique (EI) et mènent fréquemment des attaques ciblant les jihadistes.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a appelé les États-Unis à « stopper » leur soutien à Israël. « Notre réponse tient en un mot : stop ! », a-t-il répondu à une question portant sur l’ordre donné par le Président américain Joe Biden à l’Iran de ne pas s’impliquer dans la guerre entre Israël et le Hamas.
« 400 km de tunnels » construits à Gaza
Par ailleurs, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri a affirmé lundi que « les combattants palestiniens » du Hamas étaient « prêts à faire face à une attaque terrestre d’Israël » dans la bande de Gaza. « L’une des raisons de la résistance des combattants palestiniens est l’attention portée à la défense passive. Dans le nord de Gaza, ils disent avoir construit plus de 400 km de tunnels, dont certains peuvent être utilisés par des voitures et des motos », a expliqué le général dans un discours à Téhéran. Il a précisé que « certains tunnels » avaient des accès « derrière les barrières » de sécurité en Israël.

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