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Montpellier : relaxe pour le médecin Denis Agret

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Photo: : Pixabay/Ajel

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Durée de lecture: 2 Min.

Denis Agret, médecin montpelliérain connu pour son opposition aux masques et aux vaccins contre le Covid-19 – causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois) –, a été relaxé mercredi 23 février par le tribunal correctionnel de Montpellier.
Les faits qui remontent en janvier 2021 s’étaient déroulés près d’une école primaire de la ville. Le prévenu a reconnu avoir demandé à quatre ou cinq enfants, dont celui de sa compagne, de poser sans masque pour une photo qu’il a ensuite publiée sur Facebook, sans l’accord explicite des parents.
Âgé de 46 ans, ce médecin généraliste et urgentiste s’est présenté devant le tribunal comme un lanceur d’alerte ayant voulu « protéger les enfants » face aux dangers que représente, selon lui, le port du masque.
« Vous n’êtes pas poursuivi pour vos opinions » mais pour « atteinte à la vie privée » des enfants, pour avoir enfreint un arrêté préfectoral sur l’obligation du port du masque, a souligné le procureur, Lionel Sabater-Bono.
« Ce n’est pas un procès politique, vous êtes jugé pour des actes », a ajouté le procureur, en réclamant une condamnation à 4 mois de prison avec sursis et 600 euros d’amende.
Une délibération d’à peine trois minutes
Le médecin a dit regretter d’avoir publié la photo et expliqué l’avoir retirée le jour même.
Son avocat, Jean-Charles Teissedre, a plaidé sa relaxe sur des points de droit. Il a notamment estimé que le droit à l’image relevait du civil et non du pénal lorsque les photos sont prises à l’extérieur. De même l’arrêté préfectoral ne rendait le port du masque obligatoire que pour les enfants « âgés de 11 ans et plus », alors que ceux photographiés avaient 9 et 10 ans.
Après une délibération d’à peine trois minutes, le juge a prononcé la relaxe pour les deux chefs d’inculpation. « Le tribunal a mis 2 minutes à délibérer. C’est dire combien les infractions qui étaient reprochées à mon client, le docteur Denis Agret, sont farfelues, pas constituées pour des raisons techniques. On aurait pu éviter des poursuites comme celles-ci », a indiqué Me Teissedre.