Mort d’Émile: arrêt du dispositif de recherches des restes du corps au Vernet

Par Epoch Times avec AFP
10 avril 2024 18:35 Mis à jour: 10 avril 2024 18:51

Les recherches entreprises au Vernet pour retrouver des restes du corps du petit Émile ont été levées mercredi, dix jours après la découverte du crâne de l’enfant mystérieusement disparu en juillet dans ce hameau des Alpes-de-Haute-Provence, a annoncé le parquet d’Aix-en-Provence. 

Plus de 45 hectares ont été fouillés, permettant de retrouver également les vêtements du garçonnet de deux ans et demi ainsi qu’un fragment osseux lui appartenant.

Les circonstances du décès toujours inconnues

« Désormais l’information judiciaire se poursuivra à la lumière des résultats des découvertes réalisées et des expertises en cours, dans l’objectif de déterminer les circonstances du décès d’Émile », toujours inconnues, a précisé le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, dans un communiqué.

Émile avait disparu le 8 juillet, alors qu’il venait d’arriver pour les vacances d’été chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, rattaché au village du Vernet, à 1200 mètres d’altitude.

Pendant neuf mois l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte samedi 30 mars par une promeneuse du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.

Les juges d’instruction, qui pilotent l’enquête à Aix-en-Provence, ont déployé dans la foulée des dizaines de gendarmes sur le terrain, notamment des spécialistes de « l’ingénierie scène de crime », des anthropologues et deux équipes cynophiles de recherches de restes humains, a précisé le parquet.

Ils ont pu retrouver des vêtements et un petit bout d’os, dans la même zone, en contrebas de là où avait été découvert le crâne.

Surmédiatisation

Pour autant, ces découvertes n’ont toujours pas permis d’expliquer la mort de l’enfant et des expertises poussées se poursuivent à Pontoise, à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

« Entre la chute, l’homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plutôt qu’une autre », avait déjà expliqué Jean-Luc Blachon le 2 avril, lors de son unique point presse sur ce dossier.

Désormais, « il importe que la sérénité de l’enquête soit préservée, comme doit l’être la tranquillité de la famille de l’enfant et des habitants du Haut-Vernet », après des mois de surmédiatisation, a insisté le parquet mercredi.

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