Gilles Le Gendre appelle les responsables des organisations agricoles à condamner les dégradations de permanences

Par Epoch Times avec AFP
14 août 2019 09:34 Mis à jour: 14 août 2019 13:23

« Nous sommes proches de 25 ou 30 dégradations, avec des degrés de gravité variables mais pour nous, c’est le symbole d’une démocratie qui ne fonctionne pas correctement », a déclaré Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale sur franceinfo, déplorant « une surenchère extrêmement dangereuse ».

Il a trouvé « assez étonnant le silence assourdissant des oppositions sur ce sujet » alors que « l’ensemble de la représentation nationale devrait être unie pour condamner ».

La classe politique avait unanimement condamné fin juillet, avant la trêve du mois d’août, les dégradations de plusieurs permanences de députés ou de locaux du parti La République en marche (LREM), emmurés ou tagués, voire saccagés comme à Perpignan en marge d’une manifestation de « gilets jaunes », après la ratification de l’accord Ceta de libre-échange UE-Canada.

De nouvelles dégradations et menaces ont été constatées ces derniers jours, à Montpellier, dans le Var ou encore en Moselle.

Dans la nuit de mardi à mercredi, c’est la permanence, à Valence, de la députée LREM de la première circonscription de la Drôme, Mireille Clapot, qui a été dégradée.

« Des graffitis avec des symboles anarchistes, des mentions des gilets jaunes, des inscriptions sur le Ceta ou ma « responsabilité » ont été découverts sur le rideau métallique et une partie de la devanture non protégée de ma permanence », a expliqué Mme Clapot, confirmant une information du quotidien régional Le Dauphiné libéré.

« Je vais porter plainte. Il s’agit de la dégradation d’un local financé par l’argent public. C’est inacceptable », a ajouté l’élue.

La dégradation de la permanence de la députée LREM-Modem de Vendée Patricia Gallerneau, décédée le 7 juillet, équivaut pour M. Le Gendre à « une profanation », et l’affiche « Wanted » à l’adresse du député LREM de la Creuse Jean-Baptiste Moreau amène à se demander « si on le veut vivant ou mort », s’est-il alarmé.

Assurant ne faire « aucun amalgame » avec une « toute petite minorité » responsable de ces actes, il a appelé à ce qu’ « il soit mis fin à cette série d’atteintes et agressions, que les différentes forces responsables, politiques ou syndicales, les dénoncent, au même titre que nous (députés LREM), et que nous puissions retrouver le chemin d’un dialogue apaisé ».

 

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