Présidentielle 2022 : à Sevran, après des violences urbaines, Eric Zemmour promet d’ « éradiquer la racaille »
"Il faut les frapper partout et à tous les niveaux (...) Il n'y aura plus de répit pour eux", a déclaré le 29 mars le candidat à la présidentielle Eric Zemmour lors d'une visite à Sevran en Seine-Saint-Denis.
Photo: : BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images
Eric Zemmour, candidat à la présidentielle, a promis d' »éradiquer la racaille » à Sevran en Seine-Seine-Denis, ville marquée par des violences urbaines à la suite du décès d’un homme abattu lors d’une intervention policière.
« Nous éradiquerons la racaille comme il fallait terroriser les terroristes », a déclaré à la presse le 29 mars, le candidat Reconquête après une visite au commissariat de Sevran.
Eric Zemmour, qui est également allé devant un local incendié à proximité du centre-ville, fait référence à deux célèbres saillies de politiques de droite, l’une sur la « racaille » de Nicolas Sarkozy et l’autre sur les « terroristes » de Charles Pasqua.
« Il faut les frapper partout et à tous les niveaux (…) Il n’y aura plus de répit pour eux. Ce n’est pas à eux de plastronner. C’est les honnêtes gens qui doivent lever la tête, ne plus baisser les yeux. C’est eux qui doivent avoir peur », a déclaré M. Zemmour se défendant de toute récupération politicienne du drame et des violences.
Les violences ne relèvent pas du « fait divers »
Dialoguant devant le local incendié avec une ex-conseillère municipale Les Républicains (LR) Ornella Evangelista aujourd’hui soutien de Reconquête !, Eric Zemmour a jugé que les violences urbaines à Sevran ne relevaient pas du « fait divers ».
« On est devant l’histoire. C’est-à-dire un remplacement de population qui donne ses effets, c’est-à-dire la destruction, la délinquance, les vols, les crimes, le remplacement complet de toutes les normes françaises par des normes étrangères ».
Quatre nuits de violences urbaines
Le déplacement d’Eric Zemmour à Sevran s’est déroulé sans incidents.
Pour rappel, la commune de Sevran a connu une quatrième nuit de violences, expression d’une colère née après la mort d’un individu qui a foncé avec une fourgonnette signalée volée sur un policier de la BAC. L’homme a été tué par un tir policier samedi. Treize personnes ont été interpellées au cours de la nuit de lundi à mardi et dix autres dans la nuit de mardi à mercredi.
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