Le mis en cause a percuté le véhicule d’une famille à plusieurs reprises avant de s’en prendre au conducteur avec une barre de fer.
Les faits se sont déroulés le dimanche 4 octobre avenue du général de Gaulle, au Boulou, une commune d’environ 5500 âmes située à une vingtaine de kilomètres au sud de Perpignan.
Aux alentours de midi, un père de famille empruntait la route reliant Argelès au Boulou accompagné de son épouse et de leurs 4 enfants lorsqu’il a été sauvagement pris à partie par un autre automobiliste, rapportent les journalistes de L’Indépendant.
Selon le père de famille, le conducteur d’une BMW serait arrivé derrière lui à vive allure et lui aurait fait signe d’accélérer, bien que la vitesse maximale autorisée soit limitée à 80 km/h.
Furieux que l’automobiliste respecte les limitations de vitesse, le conducteur de la berline allemande aurait alors heurté le véhicule de la famille à plusieurs reprises. Le père a finalement arrêté sa voiture dans le centre-ville du Boulou avant de sortir de l’habitacle, bientôt imité par son poursuivant.
Muni d’une barre de fer, ce dernier n’aurait pas hésité à lui asséner un coup derrière la tête. Plusieurs témoins de la scène ont aussitôt prévenu les gendarmes qui sont rapidement intervenus sur place afin d’appréhender l’agresseur.
Pyrénées-Orientales – Un automobiliste tabassé parce qu’il « roulait trop lentement » #pyreneesorientaleshttps://t.co/83Y5DsI4AC via @lindependant
— L’Indépendant (@lindependant) October 9, 2020
Le suspect déjà connu de la justice
D’après le quotidien régional, le mis en cause aurait affirmé aux militaires que le père de famille lui avait fait « une queue de poisson ». « Je n’ai pas supporté qu’il roule à si faible allure », aurait-il également ajouté.
Âgé d’une trentaine d’années, il a fait l’objet d’une procédure de comparution immédiate pour violence avec arme et conduite sous l’empire de l’alcool et de stupéfiants le mardi 6 octobre selon L’Indépendant.
Il a toutefois requis un délai afin de préparer sa défense et l’affaire a été renvoyée au 4 novembre.
Compte tenu de la nature des faits qui lui sont reprochés et de ses antécédents judiciaires – le suspect bénéficie d’une libération conditionnelle et se trouve sous le coup d’un sursis probatoire – le tribunal a prononcé le maintien en détention du trentenaire dans l’attente de son procès.
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