Logo Epoch Times

Suède : un homme soupçonné d’espionnage de Ouïghours au profit de la Chine

top-article-image

Une vue extérieure prise le 15 octobre 2024 montre le bâtiment du tribunal de district de Stockholm à Stockholm, en Suède.

Photo: JONATHAN KLEIN/AFP via Getty Images

Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Un procureur suédois a requis mercredi la détention provisoire d’un homme soupçonné d’espionnage aggravé au profit de la Chine visant des membres de la communauté ouïghoure en Suède.
« L’homme est soupçonné d’avoir, pour le compte des services de renseignement chinois, illégalement recueilli des informations et des renseignements sur des personnes issues de la communauté ouïghoure », a déclaré Mats Ljungqvist, procureur en charge de l’affaire, cité dans un communiqué.
« L’affaire est très sensible et se trouve à un stade préliminaire de l’enquête. Pour cette raison, je ne peux pas fournir d’autres informations pour le moment », a-t-il ajouté. L’audience de placement en détention provisoire du suspect aura lieu dans l’après-midi au tribunal de Solna, commune au nord de Stockholm.
Selon le site des services de renseignement suédois (Säpo), l’espionnage de réfugiés, ou activité de renseignement illégale contre des personnes – crime dont est soupçonné l’homme -, désigne des opérations de renseignement ciblant des opposants politiques ou d’autres groupes minoritaires présents en Suède. « Ce type d’espionnage est souvent mené par des États autoritaires et non démocratiques », précise Säpo.

Cette photo prise le 4 juin 2019 montre un établissement considéré comme un camp de rééducation où sont détenues des minorités ethniques majoritairement musulmanes, au nord d’Akto, dans la région du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine. (GREG BAKER/AFP via Getty Images)

Les Ouïghours, des musulmans sunnites, représentent le principal groupe ethnique du Xinjiang (nord-ouest de la Chine). Pékin est accusé de détenir plus d’un million de Ouïghours et d’autres musulmans dans sa région du nord-ouest, dans le cadre d’une campagne qui, selon l’ONU, pourrait constituer des « crimes contre l’humanité ».