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Un journal critique de Pékin prévient qu’il ne se laissera pas intimider par le saccage de ses locaux à Hong Kong

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Une vue des machines d'impression. Photo Epoch times Hong Kong

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Durée de lecture: 2 Min.

Le journal Epoch Times interdit en Chine continentale, a averti mardi qu’il ne se laisserait pas intimider par le saccage, dans la nuit, de son atelier d’impression à Hong Kong par des hommes armés de masses.
Cette attaque, qui a été filmée par les caméras de vidéosurveillance, intervient dans un contexte de répression contre l’opposition dans l’ex-colonie britannique, qui avait été le théâtre en 2019 d’un vaste mouvement de contestation.
Des images diffusées par le journal ont montré quatre hommes portant des masques faisant irruption aux premières heures de la matinée de lundi dans cet atelier en en détruisant les équipements.

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Ils ont aussi jeté des morceaux de béton sur les machines sous les yeux d’employés terrifiés.
Reprendre l’impression au plus vite
Epoch Times a expliqué que ses machines avaient été détruites, tout en promettant de reprendre l’impression au plus vite.
« Cet incident avait pour but de réduire la liberté de parole à Hong Kong et de faire taire un média qui dit la vérité », a dénoncé dans un communiqué la porte-parole du journal Cheryl Ng. « Nous condamnons la violence et nous ne renoncerons pas. »

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Epoch Times  est disponible en kiosque.
Le journal est dans le monde entier imprimé dans huit langues et ses contenus hostiles au gouvernement chinois – disponibles dans 21 langues en ligne.
« L’attaque menée aujourd’hui contre l’atelier d’impression de The Epoch Times à Hong Kong vise à museler toute opposition », a dénoncé le représentant républicain américain Mike Waltz.
« C’est une nouvelle preuve des attaques systématiques du #PCC (ndlr: Parti communiste chinois) contre les droits de l’Homme », a-t-il ajouté sur Twitter.
La police hongkongaise a confirmé qu’une enquête avait été ouverte, précisant qu’aucune arrestation n’avait été faite.