Une cinquantaine de sénateurs LR (Les Républicains) et centristes ont cosigné une lettre à Élisabeth Borne pour lui demander de prendre des mesures « en urgence » face à la « multiplication des fermetures des services d’urgences » sur l’ensemble du territoire français.
« Nous vous demandons de prendre en urgence des mesures pour garantir la permanence des soins et remédier à cette situation qui met en danger l’ensemble des habitants des territoires concernés », écrivent les signataires du courrier adressé à la Première ministre par le sénateur de la Vienne Yves Bouloux (LR).
Yves Bouloux cite en particulier la situation du service des urgences du site hospitalier de Montmorillon, dans la Vienne, « qui depuis mars dernier est régulièrement fermé en raison du manque de médecins urgentistes ».
?⚠️Les urgences hospitalières sont sur le flanc. Raison : épuisement des personnels en sous-effectif, ce qui favorise l’épidémie d’arrêts maladie. Il serait temps de réintégrer les personnels scandaleusement suspendus et interdits de travail car pour la liberté vaccinale, non !?
— Charles-Henri JAMIN (@chjamin) May 23, 2022
« Ces fermetures régulières concerneraient 20% des établissements – privés ou publics – dotés d’un ou plusieurs services d’urgence sur tout le territoire français (…) et vont désormais jusqu’à toucher de grandes agglomérations telles que Bordeaux », souligne le sénateur.
Alors que cette lettre a été envoyée à Matignon, Emmanuel Macron et la nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, ont rencontré mardi des professionnels du secteur à Cherbourg pour le premier déplacement de son nouveau quinquennat.
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