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Val-de-Marne : des travailleurs clandestins se mettent « en grève » et obtiennent un titre de séjour

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Photo d'illustration. Crédit : KENZO TRIBOUILLARD/AFP via Getty Images.

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Durée de lecture: 2 Min.

Plusieurs travailleurs sans-papiers employés illégalement par un sous-traitant de Chronopost campent depuis six mois devant le centre de tri de la filiale de La Poste afin d’obtenir leur régularisation.
Des travailleurs clandestins qui campaient depuis six mois devant le centre de tri Chronopost d’Alfortville viennent de se voir accorder un titre de séjour selon Ouest-France.
Employés par un sous-traitant d’un sous-traitant de l’entreprise, les travailleurs présents illégalement sur le territoire français sont installés devant les grillages entourant l’entrepôt de Chronopost depuis le mois de juin.
«En grève », ils réclament notamment leur régularisation et dénoncent un système de « sous-traitance en cascade » qui les « exploite », tout en les maintenant dans une précarité invisible.
Il y a quelques semaines, les clandestins avaient expliqué à l’AFP avoir été recrutés par une agence d’intérim en présentant des papiers d’identité qui ne leur appartenaient pas.

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« Nous resterons sur place »
Un système dont s’accommoderaient les agences d’intérim et la filiale de La Poste d’après les syndicats et les pouvoirs publics locaux, qui soutiennent les actions des clandestins depuis le 11 juin.
La préfecture du Val-de-Marne a d’ores et déjà délivré des titres de séjour à cinq des travailleurs clandestins et une trentaine d’autres dossiers sont encore à l’étude.
« Nous resterons sur place jusqu’à ce que la situation de tous ceux qui ont travaillé pour Chronopost soit réglée », affirme Christian Schweyer, animateur du collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry qui réunit les grévistes du site.