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Variant Omicron : « On n’est plus dans la même épidémie», très contagieux mais avec des symptômes assez légers, affirme Martin Blachier

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Le médecin et épidémiologiste français Martin Blachier

Photo: STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Une vague fulgurante mais sans gravité, c’est ce que constate l’épidémiologiste Martin Blachier, à propos de la propagation du variant Omicron. De plus, ce variant touche aussi bien les non-vaccinés que les personnes vaccinées.
Si l’épidémiologiste Martin Blachier, qui s’est exprimé sur LCI le 23 décembre dernier, est d’avis qu’une bonne partie de la population va attraper le variant Omicron sur un temps très court, il avance également que sa dangerosité est faible.

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Elle « créera des cas moins graves puisque c’est un deuxième passage »
Le variant Omicron est très contagieux, mais ses symptômes sont comparables à ceux d’une petite angine. « Le pourcentage des Français qui auront, à un moment donné, le variant Omicron, sera beaucoup plus important qu’avec les précédents variants », a expliqué l’épidémiologiste, invoquant deux raisons à cela. « D’abord parce qu’il est très contagieux et qu’il se promène très bien dans la population vaccinée et en plus parce qu’il y a peu de gestes barrières, tout est ouvert », a-t-il poursuivi.
Martin Blachier souligne que c’est « une vague d’une nouvelle génération » et que l’on n’est plus « dans la même épidémie ». Elle « peut se transmettre chez les gens vaccinés ou déjà immunisés », souligne-t-il encore, nuançant toutefois que « par définition », elle « créera des cas moins graves puisque c’est un deuxième tour », le vaccin n’ayant par ailleurs aucun effet sur ce nouveau variant.
La politique du « cas contact » n’est pas adaptée à Omicron !
Du côté des réanimations et des conséquences sur la saturation des hôpitaux, l’impact ne sera « pas si élevé que ça », déclare encore Martin Blachier, précisant que la vague « s’essouffle déjà au Danemark ». Et concernant les formes très graves de ce variant Omicron par rapport à ses prédécesseurs, elles devraient être divisées par dix, ainsi que le précise Martin Blachier qui se base sur les données de l’Afrique du Sud, là où les premiers cas avaient été observés.
Il a par ailleurs pointé la politique du « cas contact », qui n’est, selon lui, pas adaptée à la propagation d’Omicron dont les symptômes sont assez légers. Il s’est donc demandé s’il était judicieux de continuer de « suivre cette stratégie-là », étant donné qu’elle pourrait paralyser le pays.

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