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Affaire Matzneff: « Pourquoi un tel sentiment d’impunité a pu rendre possible ce genre de faits »

Le secrétaire d'État à la Protection de l'enfance Adrien Taquet a souhaité mardi que "la fin de l'impunité" pour les pédophiles "ne s'arrête pas" à la révélation par une éditrice de sa relation sous emprise avec l'écrivain Gabriel Matzneff, alors qu'elle avait 14 ans. 

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Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le secrétaire d’État à la Protection de l’enfance Adrien Taquet a souhaité mardi que « la fin de l’impunité » pour les pédophiles « ne s’arrête pas » à la révélation par une éditrice de sa relation sous emprise avec l’écrivain Gabriel Matzneff, alors qu’elle avait 14 ans. 
« Je souhaiterais que la fin du silence, la fin de l’impunité que marque peut-être le début de cette affaire, ne s’arrête pas là et que nous continuions tous ensemble à lutter contre les violences faites aux enfants dans notre pays », a déclaré M. Taquet à l’antenne d’Europe 1.

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Le goût autoproclamé de l’écrivain de 83 ans pour les « moins de 16 ans » et pour le tourisme sexuel avec de jeunes garçons en Asie avait jusqu’ici très peu fait ciller. La sortie, prévue jeudi, du livre « Le Consentement » de Vanessa Springora, 47 ans, semble être en train de changer la donne.

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« Je trouve qu’il est important de mettre en lumière le cas Matzneff mais, au-delà de cela, (…) il était temps de mettre le sujet de la pédophilie plus globalement à la une des journaux », a poursuivi le secrétaire d’État.

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« Il faut traiter, (…) il faut condamner moralement, peut-être d’un point de vue aussi judiciaire », cette affaire, alors que « des dizaines de milliers d’enfants dans notre pays chaque année » sont victimes de violence sexuelle, a-t-il développé.
Interrogé sur l’allocation versée par le Centre national du livre (CNL) à certains écrivains pour compenser les difficultés financières liées au grand âge ou à la maladie et dont Gabriel Matzneff est bénéficiaire, M. Taquet a dit comprendre que ça puisse « choquer ».

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Mais, a-t-il ajouté, « ce qui est intéressant – au delà de ces éléments qu’il faut bien évidemment éclaircir -, c’est d’essayer de comprendre pourquoi un tel sentiment d’impunité a pu rendre possible ce genre de faits, ce genre d’écrits il y a 20 ans, 30 ans ». « Comment depuis lors, rien ne s’est passé? »
« Pourquoi avons-nous enfoui dans une partie bien cachée de notre mémoire collective cette histoire là? », a-t-il insisté.