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Dijon: un jeune mis en examen pour le meurtre de son beau-père à coups de batte de baseball

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Le principal suspect soupçonné d'être l'auteur de la fusillade de Villerupt samedi, qui a fait cinq blessés dont trois graves, a été interpellé lundi. Illustration.

Photo: CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un jeune homme de 20 ans a été mis en examen mardi à Dijon pour le meurtre de son beau-père sexagénaire à coups de couteau et de batte de baseball, a indiqué le parquet.
Dimanche matin à Talant, dans la proche banlieue de Dijon, une nouvelle dispute a éclaté entre les deux hommes avant que le beau-fils se saisisse d’une batte de baseball qui se trouvait à leur domicile, frappant son beau-père violemment et à plusieurs reprises, a indiqué à la presse le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch.
Le jeune homme s’est ensuite emparé d’un couteau de cuisine pour poignarder son beau-père. L’autopsie a révélé « cinq coups de couteau », dont un « planté dans le crâne », ainsi que plusieurs coups violents de batte de baseball à l’arrière de la tête, ayant provoqué un « fracas osseux important », a précisé le procureur en conférence de presse.
L’ « accumulation de menaces et d’humiliations »
Depuis une dizaine d’années, le beau-fils partageait le logement avec son beau-père et sa mère, qui étaient mariés. Mais le beau-père, âgé de 61 ans, était « en conflit depuis des années avec le beau-fils à qui il demandait de quitter le domicile, le menaçant verbalement sur fond de consommation abusive d’alcool ».
Le jeune homme, qui a reconnu les faits, n’est pas connu de la police, ni de la justice, ni des services sociaux. Il a expliqué son passage à l’acte par l’ « accumulation de menaces et d’humiliations » de la part de son beau-père, mais il a précisé que cela en était resté à un harcèlement verbal et non physique.
Des investigations sont cependant en cours pour déterminer si des violences ont été exercées par le beau-père, notamment sur la mère du beau-fils. Ce dernier a en effet indiqué qu’il était resté au domicile familial malgré le comportement du beau-père et contrairement à sa sœur qui avait fui le foyer, afin, a-t-il dit, de « protéger sa mère ». Le suspect, mis en examen pour meurtre, est passible d’un maximum de trente ans de réclusion criminelle.