Logo Epoch Times

Harcèlement: Pap Ndiaye promet une «grande campagne de prévention» à la rentrée

top-article-image

Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Érigé en priorité après le suicide d’une collégienne en mai, le harcèlement scolaire fera l’objet d’une « grande campagne nationale de prévention » à la rentrée, a fait savoir mardi le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye.
L’annonce en a été faite aux chefs d’établissements et aux inspecteurs de l’Éducation nationale conviés à un échange en visioconférence avec M. Ndiaye : « une grande campagne nationale de prévention sera mise en place » à la rentrée de septembre, à la fois à la télévision, sur les réseaux sociaux et par voie d’affichage, a indiqué l’entourage du ministre à l’AFP.
Manière de confirmer que le sujet sera bien « la priorité absolue de la rentrée 2023 », après plusieurs « drames mortels » survenus cette année, en particulier le suicide de Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais.
Après avoir reçu les parents de l’adolescente la semaine dernière, le ministre avait demandé qu’une « heure de sensibilisation » soit organisée dès cette semaine dans toutes les classes de collège.
« De nouveau des messages sur les risques des réseaux sociaux »
Face aux chefs d’établissements, il a affirmé qu’il « ne s’agit pas d’une usine à gaz », mais d’un moyen de « passer de nouveau des messages sur les risques des réseaux sociaux » et de permettre que chaque élève « parte en vacances en ayant parfaitement en tête les numéros » d’urgence 3018 (cyberharcèlement) et 3020 (harcèlement scolaire).
D’autres mesures sont censées prendre effet à la rentrée, notamment la désignation d’un « référent harcèlement » dans chaque établissement et l’extension du programme de lutte contre le harcèlement (Phare) à l’ensemble des écoles, collèges et lycées. Une multiplication d’annonces critiquée par les syndicats, qui ont dénoncé la « précipitation » du ministère, accusé d’ « improvisation ».
Les fédérations de parents d’élèves « seront partie prenante »
M. Ndiaye peut en revanche compter sur le soutien des fédérations de parents d’élèves, qu’il a reçues vendredi et qui ont « accueilli positivement » l’organisation d’une heure de sensibilisation. Dans un communiqué commun avec le ministère, ces associations affirment qu’elles « seront partie prenante de la mise en œuvre de la lutte contre le harcèlement ».