Logo Epoch Times

L’Italie ouvre une enquête pour homicide involontaire alors qu’un enseignant meurt quelques heures après avoir reçu le vaccin d’AstraZeneca

top-article-image

Un membre du personnel médical montre le vaccin AstraZeneca, de l'université d'Oxford, au vaccinodrome installé dans le stade du Vélodrome de Marseille, en France, le 15 mars 2021.

Photo: Arnold Jerocki/Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 6 Min.

Selon les médias locaux, les autorités italiennes ont ouvert une enquête pour homicide involontaire à la suite du décès d’un professeur de musique de 57 ans quelques heures après avoir reçu le vaccin du COVID-19 d’AstraZeneca.
Jusqu’à présent, les autorités ont dit qu’il n’y avait aucune preuve d’un lien direct entre la mort de l’homme et son vaccin.
Les procureurs de la région du Piémont, dans le nord de l’Italie, ont annoncé qu’ils avaient ouvert une enquête pour homicide involontaire sur la mort de Sandro Tognatti, qui a reçu le vaccin dans sa ville natale de Biella le 13 mars. Sa femme a dit aux médias qu’il était allé se coucher ce soir-là avec une forte fièvre. Le lendemain, a-t-elle ajouté, une ambulance a été appelée et il est décédé.
Selon le journal italien La Repubblica, le procureur local de Biella, où vivait M. Tognatti, a annoncé l’ouverture d’une procédure pénale pour homicide involontaire après son décès.
La procureure, Teresa Angela Camelio, a annoncé que cette décision « fait suite à la décision de la région du Piémont de suspendre « momentanément » l’administration du vaccin AstraZeneca inclus dans le lot ABV5811, en attendant les décisions de l’autorité judiciaire et de la commission de surveillance des médicaments ».
Me Camelio a dit qu’une autopsie concernant la cause et le mode de décès de M. Tognatti est prévue pour cette semaine.
L’agence de presse italienne Agenzia Nazionale Stampa Associata (ANSA) a également fait état de l’annonce de l’enquête pour homicide involontaire. Des lots de vaccins ont été saisis dans le Piémont le 15 mars par mesure de précaution, a confirmé Me Camelio à La Repubblica.
Les autorités britanniques de réglementation des médicaments et les responsables d’AstraZeneca ont dit qu’il n’y avait aucun lien entre le vaccin mis au point par l’Université d’Oxford et un taux plus élevé de caillots sanguins.
Dans une déclaration à Epoch Times le 15 mars, un porte-parole d’AstraZeneca a dit que le géant pharmaceutique « travaille avec les autorités sanitaires nationales et les fonctionnaires européens et attend avec impatience leur évaluation plus tard cette semaine ».
« Environ 17 millions de personnes dans l’UE et au Royaume-Uni ont maintenant reçu notre vaccin, et le nombre de cas de caillots sanguins signalés dans ce groupe est inférieur aux centaines de cas auxquels on pourrait s’attendre dans la population en général », a dit AstraZeneca.
L’Agence européenne des médicaments et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont affirmé la semaine dernière qu’il n’y a aucune preuve que le vaccin provoque des caillots.
Les autorités de l’Agence européenne des médicaments ont souligné que « rien n’indique actuellement que la vaccination provoque ces problèmes », tout en affirmant que « les avantages du vaccin continuent de l’emporter sur ses risques et que le vaccin peut continuer à être administré ».
L’Italie, l’Allemagne, la France, l’Espagne et un certain nombre d’autres pays européens ont suspendu l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca à la suite de réactions inhabituelles ou indésirables signalées chez les patients. Le 16 mars, la Suède est devenue le dernier pays à se joindre à la liste des pays ayant suspendu l’utilisation du vaccin.
Les autorités allemandes ont mentionné que l’Agence européenne des médicaments devrait décider cette semaine si ces nouvelles informations auront une incidence sur l’autorisation et le déploiement du vaccin d’AstraZeneca.
Les responsables de ces pays ont dit qu’il n’y a aucune preuve que le vaccin a causé les caillots sanguins, ajoutant que les caillots se sont produits après l’administration du vaccin.
Le Dr Phil Bryan, responsable de la sécurité des vaccins auprès de l’agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA), a dit à la BBC : « Nous examinons attentivement les rapports, mais étant donné le grand nombre de doses [AstraZeneca] administrées et la fréquence à laquelle les caillots sanguins peuvent se produire naturellement, les preuves disponibles ne suggèrent pas que le vaccin en soit la cause. »
Le décès de M. Tognatti est survenu quelques jours seulement après qu’une Danoise de 60 ans a souffert de « symptômes très inhabituels » et décède après avoir reçu le vaccin, a déclaré cette semaine l’Agence danoise des médicaments. La femme présentait un faible nombre de plaquettes sanguines et de caillots dans les petits et gros vaisseaux sanguins ainsi que des saignements, a précisé l’agence selon Reuters.
« C’est l’évolution inhabituelle d’une maladie entourant le décès qui a fait réagir l’Agence danoise des médicaments », est-il déclaré dans un communiqué publié le 14 mars.
Le 13 mars, la Norvège a indiqué que trois personnes, toutes âgées de moins de 50 ans, qui avaient reçu le vaccin d’AstraZeneca étaient traitées à l’hôpital pour des saignements, des caillots sanguins et un faible nombre de plaquettes sanguines, qualifiés de « symptômes inhabituels » par les autorités sanitaires.
Joshua Philipp est un journaliste d'investigation primé et rédacteur senior d'Epoch Times New York. Il est un expert reconnu en matière de guerre sans restriction, de guerre hybride asymétrique, de subversion et de perspectives historiques sur les problèmes actuels. Ses plus de 10 années de recherche et d'enquêtes sur le Parti communiste chinois, la subversion et des sujets connexes lui donnent un aperçu unique de la menace mondiale et du paysage politique.

Articles actuels de l’auteur