Un médecin pakistanais de 26 ans en première ligne est salué comme un héros après avoir perdu la vie à cause du virus du PCC

Par Louise Bevan
4 avril 2020 01:31 Mis à jour: 4 avril 2020 01:31

En pleine épidémie du virus du PCC, au Pakistan, un jeune médecin, le Dr Usama Riaz, a persisté à traiter des patients, malgré le manque de vêtements de protection. Il a fini par contracter le virus et en est décédé. Le Pakistan lui a conféré le titre de héros pour avoir mis sa propre sécurité de côté pour le bien des autres.

Selon Reuters, Dr Riaz, 26 ans, a été diagnostiqué avec le virus à l’hôpital du quartier général du district de Gilgit, une région au nord du Pakistan, le 20 mars 2020 ; il est mort deux jours plus tard. Un haut fonctionnaire du département de la santé de Gilgit, le Dr Shah Zaman, a déclaré à Reuters par téléphone qu’Usama et neuf collègues avaient examiné des pèlerins revenant au Pakistan depuis l’Iran voisin.

Le Dr Zaman avait rencontré le Dr Riaz au centre de dépistage du virus du PCC juste 24 heures avant que le Dr Riaz ne tombe malade. « Il a ensuite terminé son service et est rentré chez lui », a déclaré Dr Zaman, selon Global Village Space.

« Il allait parfaitement bien à ce moment et ne s’est pas plaint », a poursuivi le médecin. « Cependant, lorsque sa femme a essayé de le réveiller le lendemain, il ne réagissait pas et ils ont constaté qu’il était inconscient. »

Le Dr Riaz a été emmené à l’hôpital militaire de Combine, puis transféré au quartier général provincial de Gilgit, où il est resté sous respirateur pendant trois jours avant de succomber au virus. Le département provincial de l’information a déclaré Dr Riaz « martyr » et « héros national » pour son dévouement désintéressé au service des autres.

Selon le journal The News du Pakistan, Dr Riaz serait le premier médecin pakistanais à mourir après avoir contracté le virus du PCC.

Le 23 mars, le Bureau américain des affaires d’Asie du Sud et d’Asie centrale a partagé ses condoléances sur Twitter. « Nous saluons tous les courageux travailleurs médicaux d’Asie du Sud et d’Asie centrale qui risquent leur vie pour aider les malades et nous protéger », ont-ils écrit.

« [Nous sommes] attristés par la mort du Dr Usama Riaz, qui était en première ligne de la lutte contre #COVID19 au Pakistan », ils ont poursuivi, ajoutant : « Les États-Unis sont avec vous. »

L’ambassadeur français du Pakistan, le Dr Marc Baréty a également publié sur les médias sociaux une déclaration de sympathie et de gratitude à l’occasion de la mort de Dr Riaz. « Nos sincères condoléances à la famille et aux amis du Dr Usama Riaz, qui est mort en étant au service des patients atteints de coronavirus dans le Gilgit-Baltistan », a déclaré Dr Baréty, selon The News.

« Sa mort nous rappelle les médecins héros du monde entier qui combattent cette pandémie en première ligne », a poursuivi l’ambassadeur français.

Des soldats gardent une installation de quarantaine pour les personnes revenant d’Iran via la ville frontalière pakistano-iranienne de Taftan à Sukkur, dans le sud de la province du Sindh. (©Getty Images | SHAHID ALI)

Tous s’entendent pour dire que le Dr Riaz a contracté le virus du PCC en raison du manque de vêtements et d’équipement de protection adéquats.

Le jour même où le Dr Riaz a été testé positif pour le virus du PCC, le Dr Asfandyar Khan, président du personnel de l’Institut pakistanais des sciences médicales à Islamabad, a présenté une demande au gouvernement pakistanais lors d’une conférence de presse. « Nous demandons au gouvernement de nous fournir immédiatement des équipements de protection personnelle », a-t-il déclaré, selon Reuters.

« C’est comme un suicide de traiter des patients sans protection », a poursuivi Dr Khan. « Si l’infection se répand dans les hôpitaux, croyez-moi, personne ne voudra toucher un patient. »

Un membre du personnel médical dans une salle d’isolement au Centre médical de troisième cycle de Jinnah à Karachi, au Pakistan, le 3 février 2020 (©Getty Images | RIZWAN TABASSUM)

Un manquement à cette obligation, a averti M. Khan, pourrait entraîner une grève des travailleurs de la santé. Le lieutenant général Muhammad Afzal, chef du département national de gestion des catastrophes du Pakistan, a rapidement assuré M. Khan que 12 500 pièces d’équipement de protection individuelle et 800 respirateurs artificiels avaient été achetés et seraient envoyés là où ils étaient nécessaires.

Selon l’Economic Times, au 29 mars 2020, le nombre de personnes atteintes du virus du PCC au Pakistan a atteint 1 500 cas, 12 personnes en sont décédées et le Pakistan a jusqu’à présent enregistré le plus grand nombre de cas en Asie du Sud.

Des médecins traitent un patient dans une unité de soins intensifs du troisième hôpital Covid 3 à Rome, en Italie. (©Getty Images | Antonio Masiello)

Les efforts héroïques du Dr Usama Riaz illustrent les largesses de l’aide que tant de prestataires de soins de santé donnent à leurs patients en pleine pandémie. Le nombre de cas ne cessant d’augmenter, il devient de plus en plus impératif de protéger le personnel médical en première ligne.

Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

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