Un homme sans bras ni jambes participe à 10 marathons et partage sa devise inébranlable : « Si je peux »

Par Louise Bevan
10 novembre 2020 19:10 Mis à jour: 10 novembre 2020 19:10

Il n’y a vraiment rien que l’on ne puisse réaliser et n’importe qui est capable de faire quelque chose d’extraordinaire dans sa vie s’il en a vraiment le désir.

Chris Koch, un athlète, agriculteur et conférencier motivateur, est né sans bras ni jambes. Cependant, loin de se décourager, il s’est épanoui, faisant de son « handicap » la source d’inspiration de sa devise : « Si je peux ».

« Il y a eu des défis évidents à relever en grandissant sans bras ni jambes », a confié Chris dans une interview par e-mail à Epoch Times, « mais ma vie a été assez étonnante et étonnamment facile dans son ensemble. »

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

Simplement Chris

Chris a été élevé dans une ferme de la petite ville de Nanton en Alberta, au Canada. Tout le monde autour de lui le connaissait et était aussi conscient de son potentiel. Ainsi, il était entouré de soutien et n’a jamais souffert de problèmes vraiment difficiles tels que le harcèlement. « Les défis étaient des choses simples comme un interrupteur ou une poignée de porte en hauteur », se souvient-il.

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

En grandissant, il était « simplement Chris », n’ayant jamais été traité différemment par ses parents. En fait, même lorsque Chris a développé un intérêt croissant pour le sport à l’école, personne ne s’est demandé s’il en était capable, ils ont simplement contribué en trouvant un moyen pour qu’il le fasse.

Chris se souvient qu’il n’a jamais vraiment été dorloté. Quand il jouait au hockey de rue avec des enfants de son âge, se blesser « faisait tout simplement partie du jeu et de la croissance », a-t-il dit.

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

Selon son site web, après avoir terminé ses études à Calgary et s’être installé à Ottawa pour étudier l’histoire et la psychologie à l’université ainsi que pour travailler avec les Amputés de guerre du Canada, Chris est revenu six ans plus tard pour travailler dans l’industrie aérienne et dans le domaine de l’agriculture comme il l’avait fait pendant son enfance.

Une grande planche à skate, de grands rêves

Il y a quelques années, Chris est passé de prothèses de jambes à l’utilisation d’une grande planche à skate. « Cela me permet de me déplacer plus vite, plus loin et plus efficacement », a expliqué Chris au journal Epoch Times. « C’est ce qui a rendu possible ma participation au marathon. »

Chris est assis sur sa planche à skate personnalisée et la propulse en avant en utilisant sa jambe droite partiellement développée.

Cependant, au début, les directeurs de course de marathon n’étaient pas très réceptifs. Les organisateurs du marathon de Los Angeles ont disqualifié Chris en lui interdisant de s’engager avec une grande planche.

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

Mais il a eu plus de chance à Calgary. « Dans une interview pour un reportage, le directeur de course du marathon de Calgary a estimé que je pourrais participer à leur marathon en toute sécurité », a-t-il expliqué. « Ceci a été mon premier marathon. »

L’athlète a réalisé son meilleur temps personnel – 3:54:13 – au marathon d’Edmonton en août 2019, avant de terminer une course simultanée de 5 kilomètres avec une skateboarder prénommée Milania de Saskatchewan, âgée de 6 ans, à qui il manquait les deux jambes.

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

À ce jour, Chris a participé à dix marathons dans cinq pays.

« Terminer un marathon est quelque chose que beaucoup de gens ont sur leur liste de choses à réaliser », a dit Chris. « Alors, dire que je l’ai fait 10 fois maintenant est une sensation assez incroyable. »

La gentillesse de personnes inconnues

Entre deux marathons en 2018, Chris s’est lancé dans une aventure de cross-country en auto-stop qui a attiré un grand nombre d’admirateurs sur les médias sociaux. Le premier jour, Chris a affiché un selfie de la route transcanadienne, énonçant sa mission : se rendre jusqu’à St. John’s à Terre-Neuve.

Les gens ont répondu en grand nombre.

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

« J’ai fini par recevoir des messages d’inconnus qui m’offraient des trajets, des endroits où rester », se souvient Chris. « C’était plutôt cool, parce que le but du voyage était de souligner la gentillesse de personnes inconnues. »

« Les gens sont incroyables ! » s’émerveille l’athlète. « Je sens que lorsque vous saluez les gens avec gentillesse et un sourire, même si c’est un parfait inconnu que vous croisez sur le trottoir, vous recevrez la pareille en retour bien plus souvent qu’autrement. … et je pense que cela aide les gens à regarder les personnes handicapées sous un autre angle. »

Partager son histoire

Au fur et à mesure que les expériences de Chris se sont multipliées et que sa présence dans les médias sociaux s’est accrue, il est revenu à une ambition de longue date : parler en public. Avant que la pandémie ne frappe, Chris s’exprimait à des événements internationaux, son travail a depuis lors eu un impact tangible.

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

Se souvenant d’une jeune personne dans l’assistance, Chris a expliqué : « [Elle] est venue me voir après l’une de mes présentations. … Elle m’a dit qu’elle avait eu une conversation avec ses parents quelques jours auparavant, leur disant qu’elle était fatiguée de vivre avec son handicap et qu’elle voulait se suicider. »

Mais les limites de son handicap l’ont empêchée de le faire.

« Elle m’a dit que le fait d’écouter ma présentation l’avait aidée à voir les choses bien différemment. Elle a cru que nos chemins s’étaient croisés par une intervention divine », se souvient Chris. « Quelques jours plus tard, un de ses professeurs m’a contacté pour me dire. … sa transformation était incroyable. »

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

La jeune fille a ensuite obtenu son diplôme du lycée et a envoyé un message personnel à Chris pour lui exprimer sa gratitude.

« Tout le monde est capable »

Compte tenu de la situation actuelle causée par la pandémie, Chris passe du temps avec sa famille et aide à la ferme tout en proposant des présentations virtuelles.

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

« Le thème ou la devise de ma présentation est ‘Si je peux’ », a expliqué Chris. « Si un homme sans bras ni jambes est capable de faire les choses que j’ai faites, n’importe qui est capable de faire des choses assez étonnantes. »

« Cela n’a rien à voir avec la capacité physique, mais avec votre état d’esprit et la croyance en votre capacité », a-t-il affirmé. « On pense que ma vie a été difficile et pleine de défis mais, en fait, elle a été un périple extraordinaire. »

(Avec l’aimable autorisation de Chris Koch)

Chris partage les mises à jour de sa vie quotidienne et un contenu inspirant sur ses pages Instagram et Facebook.

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