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Violences policières : Marine Le Pen souhaite le départ du préfet de police de Paris

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Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National (RN).

Photo: : LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Pour Marine Le Pen, la « montée en tensions » est attribuée aux instructions données par le ministère de l’Intérieur et le préfet de police de Paris, Didier Lallement.
La présidente du Rassemblement National a mis en cause dimanche le rôle du préfet de police de Paris, Didier Lallement, dans « l’aggravation des tensions » des dernières semaines, notamment en matière de violences policières.
« Je mets en cause le préfet de police de Paris, les choix qui ont été faits par lui en matière de maintien de l’ordre sont des choix qui évidemment ont poussé à l’aggravation des tensions et des violences », a-t-elle déclaré sur le plateau de l’émission de France 3 « Dimanche en politique ».
Relancée par le journaliste, Mme Le Pen a répondu qu’elle souhaitait « bien sûr » le départ de M. Lallement.

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« Il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que des mauvais chefs »
Interrogée sur la question des violences policières, la responsable du Rassemblement national (RN) a attribué la « montée des tensions » aux instructions données par le ministère de l’Intérieur et par le préfet de police de Paris.
« Il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que des mauvais chefs. La réalité, c’est que si on assiste à la multiplication d’un usage disproportionné de la force, c’est parce qu’il y a des instructions qui ont été données en matière de maintien de l’ordre », a-t-elle développé.
Marine Le Pen a ainsi qualifié de « technique insensée » la « souricière » mise en place Place d’Italie lors d’une manifestation de « Gilets jaunes » en décembre. Elle s’est étonnée du retour des « voltigeurs », terme généralement utilisé pour désigner les policiers à motos lors des manifestations, que l’on n’avait pas vu selon elle « depuis 34 ans », et à qui on aurait donné « des matraques ». Ces éléments forment pour Mme Le Pen une « stratégie de montée des tensions ». 
La députée du Pas-de-Calais a également regretté « l’action menée par l’exécutif » qui provoque une « inquiétude et du doute à l’égard de la police ».
« Je pense que la France a besoin de calme, elle a besoin de respect, et ce respect, nous devons l’exiger, y compris du préfet de police de Paris », a conclu Marine Le Pen.